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lyrics
Je tire à vue à la fois, tes bambins et la chasse
Tête dans les latrines en les traînant par la tignasse
Marine la truie t’as pas compris d’où venait vraiment la menace ?
T’en fais partie t’inquiète, celle qu’on appelle la pire des races
On la qualifie d’humaine mais elle saisit pas c’qui s’prépare
A la crèche, chaque semaine, au cas où je serai père,
j’repère toutes les futures mamans et j’leur suggère une astuce :
Gobez vos tranquillisants ça pourrait bien tuer vos fœtus !
C’est pour leur bien, sans ça vos bambins vont déchanter quand leur bobine sansas s’ra usée avant leur 15 ans
Le monde est une kermesse sans strass, eux des vilains canards,
qui deviendront jamais des cygnes plus probablement des connards
Les soirs de fête, plonger la tête, sous l’eau pour croquer la pomme
Jusqu’au matin, on la maintient, afin qu’ils deviennent des hommes
La pourriture s’empare de la chair jusqu’au trognon
J’rêve d’un nouveau départ, mais genre depuis les cromagnons
Refrain
T’es l’appât, la proie : le méchoui du guépard
Un oumpa lumpa : mec tout nous sépare !
Nulle part où s’planquer même pour l’commandant Shépard
Planète B, planète C ? Je ne le sais pas...
Quand l’innocence grandi, ils rêvent que d’fellation
Leur sport favori comme pour tout l’monde la délation
Lécher le cul de Marianne leur passion
En marche pour la Nation, leur nombril comme principale occupation
Dès l’départ niquer les autres pour passer par le trou de la capote
Survie au mercato, futur Oberkapo,
darons collabos qui braillaient sur les Beatles admirent fièrement leurs descendance recouvrir la merde de glitters
Et puis y ceux qui s’battent, qu’entrent en résistance,
Attends qu’on assigne leurs espoirs et leurs guiboles à résidence
Leur grand soir, comme le nôtre à leur âge, est passé dans nos passoires à courage
Sous nos peaux encéphalo plutôt plat, plus trop de place
Tour de passe passe, vaccin en mode utopia
Pas besoin d’anti-pop, y a plus aucun antidote
Jessica Hide s’est fait la malle en se plantant un bic dans la glotte
Refrain
Dans mon salon en toc j'regarde la pluie sur mon balcon
Est-ce les grêlons ou l'époque qui font qu’on est toujours plus cons ?
Pulco perrier dans la main droite adossé au placo pourri
J’parie qu’un jour toutes les souris nous dissèqueront au bistouri
On s’ra des roswell sans FX dans leur zone 51
Orson Wells au pastis et notre sang pour décanter
un peu tout c’qu’on a sali mais l’ménage est perdu d’avance
On a déjà franchi et chié sur le seuil de la tolérance
Pas de soluces, que des peurs solubles, accroché nos prépuces et nos couilles sur nos chasubles
On s’voile la face flou artistique, comme un jambon blur, à la bobard académie on est nos propres maîtres chanteurs
Tous au goulag si on faisait d’moi l’shérif
Plutôt me percer les tympans que d’me faire appeler "mes chéris !"
On dit pas touche mais on est tous reliés par le même papier tue-mouches
Nos pois-chiches connectés feront un délicieux houmous
Refrain
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